Ce matin ma femme horrifiée hurle dans la maison "Tu n'as plus de pull. Il faut aller en acheter un d'urgence! ". Sitôt dit, sitôt fait ! Nous voilà partis dans notre Rover de course vers la zone commerciale la plus proche pour faire nos emplettes.
Premier magasin: Kiabi. Nous entrons en trombe et nous écumons le magasin à la recherche du saint pull. Ne voyant rien se profiler à l'horizon, nous alpaguons une vendeuse pour nous renseigner sur la localisation du rayon "Pulls homme". Regard étonné de la vendeuse et moue déconfie: "Les seuls pulls que nous avons sont à l'entrée du magasin". Nous jetons un regard sur le rayon aménique indiqué avant de prendre la poudre d'escampette.
Deuxième magasin: Deviane: Sitôt entrés, sitôt sortis. Pas la peine de s'attarder. Le pull homme est une espèce en voie de disparition dans ce lieu.
Troisième magasin: Auchan. Effectivement, coincés entre les boites de petits pois et la layette enfant, il y a bien quelques pulls qui se battent en duel dans le rayon. Mais aucun à la taille L.
Déconfits, nous abordons C&A: 250 m2 consacré au vétement. De quoi trouver son bonheur pense-t-on. Bingo. 3 pulls correspondent à ma demande. Soulagé, j'achète et me dirige vers la caisse où une queue de 15 personnes m'attend.
Pendant, ce temps de repos imposé, je refléchis: sur les 4 magasins que nous avons écumés tous présentent des vétements. Jusque là tout est normal. MAIS, si je fais le rapport de la surface consacrée aux deux sexes, je constate à mon grand étonnement que 95% de celle-ci est consacrée à la femme.
Je connecte cette information avec ma dernière recherche de chaussures pour laquelle j'avais fait le constat qu'il était impossible de trouver un magasin présentant plus de 4 paires différentes pour les hommes face aux centaines présentées pour les femmes.
Force est donc de constater que nous sommes, Messieurs, sous-représentés et que sans faire de bruit, les femmes ont pris le pouvoir petit à petit en grignotant lentement du terrain pour l'occuper tout entier. Vivons-nous dans une société matriarcale sans nous en apercevoir?
Que sera demain si nous ne réagissons pas maintenant?
Pour ma part, je dis stop à cette invasion féminine. Je revendique haut et fort notre place dans cette société et n'accepterai pas d'être le sous-sexe délaissé.
Hommes de tous pays, révoltons nous, face à cette injustice et revendiquons enfin l'égalité des sexes!
mardi 13 février 2007
Peintre en batiment !
Nous vivons une époque mereveilleuse où chacun à sa place réservée au soleil. En voici la preuve par l'exemple:
Ma voisine, infographiste de profession et agée de 42 ans vient de faire la délicieuse expérience de la mise sur le marché du travail après la fermeture de son usine. Elle fait partie de la charette des 232 personnnes remerciées pour leurs bons et loyaux services après de nombreuses années de dur labeur: prendre son poste de travail à 5h du matin après avoir parcouru quelques 40 kms en voiture, 5 jours par semaine; répondre aux besoins urgents de l'entreprise au sacrifice de sa vie familiale, ne pas réclamer de salaire inconvenant, etc...
Bref, que du bonheur pendant la période d'activité !
Ainsi, toute guillerette et prête à profiter de l'opportunité qui lui est enfin donnée de donner un coup de fouet à sa carrière professionnelle, elle se rend à l'ANPE du coin pour mettre ses compétences à la disposition des entreprises en peine de bons salariés.
Voici un extrait de sa rencontre avec l'ANPE
Ma voisine: "Je voudrais retrouver du travail dans mon secteur d'activité"
ANPE: ""Madame, à 42 ans, vous êtes trop vieille pour être reclassée !"
Ma voisine: "Fort bien. J'envisage de me reconvertir en suivant une formation"
ANPE: "Pas de problème chère Madame. Vous pouvez faire votre formation pourvue que vous la réalisiez à vos frais. Nous n'avons pas les moyens ni le désir d'investir sur votre cas"
Ma voisine: "Pas de travail dans mon secteur. Pas de reconversion possible. Que me reste-il à faire ?"
ANPE: "Le seul métier que je vois pour vous, c'est peintre en bâtiment. C'est un secteur qui recrute !"
Ma voisine: ????
La vie est sympa, isn't it ?
Ma voisine, infographiste de profession et agée de 42 ans vient de faire la délicieuse expérience de la mise sur le marché du travail après la fermeture de son usine. Elle fait partie de la charette des 232 personnnes remerciées pour leurs bons et loyaux services après de nombreuses années de dur labeur: prendre son poste de travail à 5h du matin après avoir parcouru quelques 40 kms en voiture, 5 jours par semaine; répondre aux besoins urgents de l'entreprise au sacrifice de sa vie familiale, ne pas réclamer de salaire inconvenant, etc...
Bref, que du bonheur pendant la période d'activité !
Ainsi, toute guillerette et prête à profiter de l'opportunité qui lui est enfin donnée de donner un coup de fouet à sa carrière professionnelle, elle se rend à l'ANPE du coin pour mettre ses compétences à la disposition des entreprises en peine de bons salariés.
Voici un extrait de sa rencontre avec l'ANPE
Ma voisine: "Je voudrais retrouver du travail dans mon secteur d'activité"
ANPE: ""Madame, à 42 ans, vous êtes trop vieille pour être reclassée !"
Ma voisine: "Fort bien. J'envisage de me reconvertir en suivant une formation"
ANPE: "Pas de problème chère Madame. Vous pouvez faire votre formation pourvue que vous la réalisiez à vos frais. Nous n'avons pas les moyens ni le désir d'investir sur votre cas"
Ma voisine: "Pas de travail dans mon secteur. Pas de reconversion possible. Que me reste-il à faire ?"
ANPE: "Le seul métier que je vois pour vous, c'est peintre en bâtiment. C'est un secteur qui recrute !"
Ma voisine: ????
La vie est sympa, isn't it ?
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